On pourrait la surnommer : "l'île aux milles vies", tantôt prieuré de chanoines, garnison militaire, conserverie, lieu de villégiature d'une riche famille parisienne... elle n'a cessé d'éveiller la curiosité : serait-elle le refuge de Tristan et Iseult ? Les héros de la légende celte...
Après avoir réservé auprès de l'office de tourisme, le rendez-vous est donné au port de Tréboul, pour la traversée en bateau. En effet, l'accès de l'île à pied à marée basse ne se fait qu'à fort coefficient de marée donc assez rarement.
C'est le conservateur du littoral qui accueille sur l'île et fait faire le tour du propriétaire, sur près de 7 hectares. On découvre alors, une île très riche en histoire et paysages.
L'île est traversée de chemins bordés de murs de pierres gagnés par la végétation : verger, jardin exotique et allées ombragées d'un côté ; grèves et falaises de l'autre.
Au détour d'un chemin, on découvre le phare qui domine l'île et appartient toujours aux phares et balises. Et dans une clairière, un fortin Vauban se dresse.
A l'origine, construit à des fins militaires, il fût habité par la famille du gardien du phare. Une petite visite à l'intérieur révèle ce qui reste des anciennes pièces maintenant nues : carrelage pour la cuisine et plancher en bois pour les autres pièces. Un escalier permet d'accéder à la terrasse, avec une jolie vue sur la mer.
Au XVIème siècle, l'île servit de refuge au bandit Guy Eder de la Fontenelle. A partir de ce site, il mit la région à feu et à sang. Il enlève pour l'épouser l'héritière de Mezarnou, âgée de 14 ans, jeune fille de haute noblesse qu'il aima follement. Il vécut en sa compagnie dans son île jusqu'à son arrestation en 1602.
A la fin du XIXème siècle, une presse à sardines est construite sur l'île. La famille du poète Jean Richepin s'installera à Tristan pendant quelques décennies jusque dans les années 1990.
Aujourd'hui, l'île appartient au Conservatoire du Littoral et est gérée par la commune de Douarnenez.
Renseignements : Office de tourisme de Douarnenez.
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